COEUR DE NUAGE
Cotonneux et doux d'âmour,
Le nuage où soupirent nos coeurs,
Flotte dans l'immensité de velours
Où l'éternité s'y fige , s'y meure...
Le voile du temps s'étire lentement,
Et la délicate caresse du vent,
L'emmène, le pousse, au firmament,
Escorté de blanches et célestes colombes,
Les ailes déployées au souffle passionné ,
De la paix et l' absolue volupté .....
PERFLEUR
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PHARES ETERNELS
Sur nos existences baignées de printemps,
Que rayonne à jamais, l'absolu Âmour
Jusqu'à l'inexorable fin des temps...
Puisse-t-il enseigner aux hommes,
Son message : d'Être , d'Âimer en somme,
Qu'engendre la splendeur de ses merveilleux toujours.
Que nos âmes! nos coeurs et nos corps!,
Dans l'extase d'un divin élan fusionnel,
Exultent, frissonnent par de là notre mort,
Entrainant notre sublime char lumineux,
Auréolé, de surnaturels, célestes rayons,
Qu'illuminent les étoiles de l'ardente passion,
Celle des anges, portant ce Graal merveilleux,
Croix irisées, éblouissantes lueurs de Dieu,
Celles de nos yeux , celles des phares éternels....
PERVVVFLEUR..septembre.2004
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VIENS
Viens, chaque jour ensemble enivrera mon âme
Car seule ta présence est la divine flamme
Qui brûle mon ennui. Ta vie est un parfum
Dont tu embaumeras l'instant le plus commun.
Songe que nous pourrons nous parler à toute heure,
Saisir et embrasser la main qui nous effleure ,
Songe aux charmes sans nom de nos joyeux éveils :
Le regard embrumé du voile du sommeil ,
Le sourire étonné des lèvres chiffonnées
Par la nuit de repos, la pose abandonnée...
Songe aux diners ensemble, aux soirs que nous aurons
Inombrables, heureux, devisant sous le rond
De la lampe amicale . Et si Dieu veut qu'il naisse
Quelque bambin joufflu...tissé de cent caresses
Des mille petits riens que nous nous serons dits
Chaque jour avec toi sera le paradis.
M.Moirez 1942
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AU BORD DE L'EAU
Je me coule et m'enfonce à plaisir
Dans ton regard profond et sombre
En me plongeant dans cette source du désir
Où les amoureux viennent mirer leur ombre.
Je m'abreuve à tes rafraîchissantes ondes
Brisant les barrières de ma temporelle vie
En me noyant dans un irréel songe
Qu'enivre une apaisante euphorie.
Tes yeux aux larmes jamais taries
Où mon âme pâmée puise sans fin
La substance de mon âmour infini
Elèvent mes sens....
Vers un bonheur surhumain
PERVVVFLEUR